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The following: Âmes sensibles s’abstenir…

Écrit par: AI - juin• 27•15

Joe Caroll, un tueur en série diabolique tue en s’inspirant de l’œuvre d’Edgar Allan Poe. S’échappant de prison, il est traqué par le FBI et l’ex-agent Ryan Hardy qui l’avait arrêté la première fois.
Cependant, si Joe Caroll est poursuivi par les forces de la loi, il y a tout de même des personnes qui admirent son œuvre machiavélique. Une secte constituée d’adeptes de Poe et de Joe se forme. Ryan Hardy saura-t-il déjouer les plans de Joe Caroll?
La seconde et la troisième saison ne suivent pas la trame narrative se basant sur Edgar Allan Poe, mais restent dans l’ambiance ténébreuse entamée dans la première saison.

The Following

Le sujet de la série n’est pas commun pour une série grand public. En outre, la manière d’aborder ce dernier ne l’est pas non plus… La série est en effet extrême et particulièrement sordide, donnant la chair de poule. En outre, s’il nous arrive de sourire devant de rares blagues, l’humour est absent de la série. La violence n’est pas dissimulée, le sang fuse, les gens meurent de manières atroces. Par-dessus le marché, des psychopathes, des schizophrènes et des tueurs instables forment un petit club, une secte, afin de rendre hommage à Joe Caroll et tuer des innocents. La sécurité devient un concept suranné.

L’univers sombre de la série est rehaussé par les mouvements lents de la caméra et une musique lancinante, l’ensemble, combiné aux sujets des épisodes, formant un tout captivant. Cependant, si la première saison étonne, la seconde sent par moments le roussi. La troisième, qui est la dernière, réembarque le spectateur dans un nouveau tour de manège psychopathique.
Si la déception peut poindre suite à l’annonce de l’arrêt de la série, une telle décision, ainsi qu’une certaine désertion des fans, est compréhensible.
Quelques passages de la série tiraient en longueur tandis que certains personnages ne subissaient pas toujours un développement très cohérent, peut-être à cause du fait que chaque saison ne comptait que quinze épisodes.

En outre, à partir d’un certain moment, même si l’on adhère au concept, nous commençons à être dérangés par le piétinement du scénario. L’action n’est jamais entièrement renouvelée, la série fonctionnant sur le duo Hardy/Caroll. Une conclusion à cette poursuite était nécessaire afin qu’ils ne se courent pas après à l’infini. Dans certains des épisodes, les antagonistes n’étaient pas arrêtés et cela semblait incohérent. La raison la plus plausible à un tel choix scénaristique étant  probablement la nécessité de continuer l’histoire avec ces antagonistes-là…

Néanmoins, avec ses plus et ses moins, son scénario bien construit et intriguant, The Following vaut le détour. Mais, âmes sensibles s’abstenir…

The Following. Kevin Williamson. Fox Broadcasting Company. 2013-2015.


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